Alors la terre vibra sous les pas de l’éléphant. Il était marron. Dans son ventre se logeait la mémoire du monde. Et le chemin le moins emprunté. Celui qui retourne au soleil quelque soit la durée de la nuit.
Avec Dans le ventre de l’éléphant marron, la chorégraphe soliste aborde des thèmes qui lui sont chers : Mémoire, Transcendance et Survivance propres à l’héritage afro-descendant. Du passage obligé pour aller au-delà de l’indicible, elle ficelle un enchevêtrement organique du conte et de la danse africaine contemporaine qui chemine dans l’ombre du perceptible.
Voyage initiatique plongeant dans ce point de bascule ou l’humain entre en collision avec sa propre puissance, Dans le ventre de l’éléphant marron écrit une danse énigmatique qui célèbre la résistance.
Présenté en primeur au MAI (Montréal, Arts Interculturels) en mai 2016, puis au Forum Social Mondial tenu à Montréal en août 2016, ce premier solo de Sarah Elola a aussi été à l’affiche de la 5e saison du FIDO (Festival International de Danses de Ouagadougou), au Burkina Faso, en février 2017.